Ici on débat des sujets sur la préservation de la planète.

Les mesures phares, l'absence de décision, les opérations coups de poings, les projets innovants, les points de vue divers et variés sur le sujet, l'actualité.

Je commence avec un sujet d'actualité : le film "Legacy notre héritage" de Yann Arthus Bertrand. L'avez-vous regardé ? Qu'en avez-vous pensé ? Si vous ne l'avez pas regardé : pourquoi ?
Faites-vous partie de la team résignée ? Active ? Ou sceptique ?

Je n'ai pas vu le film.
Mais je m'intéresse à l'écologie, et j'essaie, à mon niveau, de faire des gestes. Après, je suis de celles qui pensent que, clairement, ce n'est pas moi et ma voiture qui aurons un impact sur l'environnement, mais que le problème vient surtout des multinationales et des grands groupes qui se fichent complètement de l'impact de leurs activités sur l'environnement. Je pense sincèrement qu'aujourd'hui, c'est extrêmement hypocrite de se revendiquer écolo si on ne se revendique pas aussi anticapitaliste. Les deux sont, pour moi, intrinsèquement liés et je considère que l'un ne peut pas aller sans l'autre.

Sinon, d'un point de vue personnel, il y a certains gestes que je fais sans aucun soucis (je n'utilise pas ma voiture -que j'ai laissé chez mes parents depuis mon retour à Toulouse - et fais tout en transports en communs, bientôt en vélo quand j'en aurai un, je ne consomme pas d'huile de palme et essaie aussi d'éviter les autres produits dont on connait l'impact néfaste sur la planète, que ce soit en raison de leur moyen de production ou de leur empreinte carbone, j'essaie de consommer local, ce genre de choses). Il y a aussi d'autres choses que je pourrais faire mais pour lesquelles je n'ai pas sauté le pas (je pense notamment aux lingettes lavables pour le démaquillage, aux culottes de règles, ce genre de choses).
Les deux choses qui me paraissent aussi efficaces et importantes mais pour lesquelles j'ai du mal, c'est : les voyages en avion! Je prends le train dans la mesure du possible si je dois me déplacer à moyenne distance, mais pour les longs et lointains voyages, j'ai du mal à m'imaginer m'en passer, même si je connais la terrible empreinte carbone des voyages en avion... Et la consommation de viande. J'ai conscience que c'est l'un des élevages les plus néfastes pour la planète (surtout le boeuf) et je considère que le végétarianisme est aujourd'hui un acte militant en faveur de l'écologie, qui permettrait de limiter considérablement les dégâts sur la planète si beaucoup plus de monde s'y mettait, et je limite ma consommation, mais franchir le pas du vrai végétarianisme à 100% me parait encore une démarche compliquée à entreprendre (surtout que mon copain n'y est pas prêt du tout et flemme de faire des courses différentes et des repas différents).

Pour en revenir à l'aspect plus global, je pense qu'il y a vraiment des choses à faire qui ne paraissent pas compliquées de prime abord, mais il y a trop de lobbys et surtout d'argent en jeu, pour que les gouvernements franchissent le pas, et ça me désole terriblement (je pense à l'interdiction du glyphosate, par exemple, ce genre de choses).

Merci pour ton intervention gourmandise ! Ca me fait plaisir de lire qu'une girl s'intéresse au sujet
On va, au moins, pouvoir débattre à 2


Pour ton premier paragraphe : je trouve que c'est un problème majeur en terme d'avancée écologique, de penser que nous ne sommes pas responsables à notre échelle. Je pense que rien n'est inutile et nous sommes tout de même plus de 7 milliards, si chacun faisait un effort, on arriverait sûrement à limiter la casse. Bien sûr les entreprises, les grands groupes doivent aussi agir, mais pas que. Je me demande souvent si c'est une manière de se dédouaner et de se rassurer (que nous ne sommes pas responsables de cette catastrophe).

Concernant l'huile de palme, je suis là aussi plus que mitigée sur le phénomène qui consiste à la bannir, parce qu'on la remplace par d'autres choses. Je pense réellement que c'est plutôt la surconsommation d'un seul type d'huile (et de produit en général) qui pose problème. D'ailleurs, le problème devient similaire avec l'huile de coco (car tout le monde s'est rué sur cette huile après les polémiques)

Pour la consommation de viande, je pense que le visionnage du film peut être intéressant pour toi. Pour ma part, ça m'a un peu foutu un coup, car je ne voyais pas vraiment le "mal" à consommer de la viande. J'ai encore un peu du mal à faire la part des choses, en manière d'écologie, sur tous les sujets, j'ai du mal à faire la balance. Par exemple, je me demande souvent : pour la viande, si on se met tous à devenir végétarien, y'aura-t-il vraiment assez d'eau et de terre pour les ressources (apparemment oui, puisque les animaux consomment plus d'eau et de ressources que certains végétaux)
Est-ce que les cotons lavables sont vraiment plus écologiques, si on considère la fabrication, le lavage (qui consomme de l'eau), etc etc.

En bref, je suis très sensible au sujet, (et très pessimiste sur l'avenir de la planète) même si je ne pense pas être un exemple, j'ai conscience de certaines choses (plutôt tournée sur la biodiversité, le respect de la nature que le reste, je l'avoue) et je me pose surtout beaucoup de questions.

Si tu visionnes le film, je serais curieuse de connaître ton avis, je l'ai parfois trouvé un peu "propagandiste" et cet aspect m'a un peu dérangé

Oui je vois ce que tu veux dire pour l'impact personnel sur l'écologie, et dans un sens je suis d'accord. J'ai vu, dans certains pays, ce que pouvait donner l'absence totale de sensibilisation à la pollution (par exemple en Indonésie, dans des villages reculés peu touristiques, les gens se servent littéralement de la nature comme poubelle) et là oui, tu te rends compte que même à petite échelle, il y a pas mal de désastres qui pourraient être évités si l'on prenait conscience, collectivement, que nos gestes ont aussi un impact. Je suis juste un peu nuancée sur la question parce que, sans aller jusqu'à dire que nos gestes individuels ne servent à rien, je pense que c'est quand même l'industrie qui a le plus de tords. Peut être que certaines personnes utilisent cet argument pour se dédouaner et se déresponsabiliser, c'est vrai, mais ça peut aussi marcher dans l'autre sens: en mettant la faute sur monsieur et madame Tout-le-monde et leurs voitures Diesel, on évite d'attirer l'attention sur les agissements de Total et autres.

Pour ce qui est de la viande, j'avais vu des arguments d'anti-végétariens qui allaient dans ce sens, genre "votre soja détruit l'Amazonie autant, voire plus, que l'élevage de bovins". Après lectures d'articles et de contre-arguments, il semblerait qu'il y a bien une culture de soja qui détruit l'Amazonie, mais c'est justement le soja destiné à l'alimentation des boeufs élevés pour leur viande. Je suis vraiment convaincue en fait, par l'intérêt du végétarianisme, ou au moins de la limitation de la consommation de viande. Après je peux me tromper parce que je ne suis pas non plus incollable sur le sujet et je n'ai pas mené de recherches hyper poussées. Honnêtement, je pense que je manque pas mal de "culture écolo" encore et qu'il y a beaucoup de choses que je ne sais pas, sur lesquelles je ne suis pas renseignée. Je pense que ma réflexion doit être moins aboutie que la tienne sur l'écologie en fait (et qu'elle est, comme souvent avec moi, plutôt tournée sur une vision politique des choses, d'où mon obsession pour les grands groupes, les multinationales )

Je vais essayer de profiter des vacances pour regarder le film en tout cas

Gourmandise a écrit:

OJ'ai vu, dans certains pays, ce que pouvait donner l'absence totale de sensibilisation à la pollution (par exemple en Indonésie, dans des villages reculés peu touristiques, les gens se servent littéralement de la nature comme poubelle) et là oui, tu te rends compte que même à petite échelle, il y a pas mal de désastres qui pourraient être évités si l'on prenait conscience, collectivement, que nos gestes ont aussi un impact.

Oui c'est malheureusement le cas dans beaucoup de pays, encore, qui n'ont pas encore eu la sensibilisation ou le développement nécessaire.
C'est le cas aussi en Egypte. Ils jettent tous leur déchets dans le Nîl...
Mais difficile de tirer la sonnette d'alarme ou de leur faire une leçon. On est aussi passé par là.
Il y a quelques années seulement, on était pas encore sensibilisés à la question des déchets et on avait encore, même pas conscience que c'était néfaste.
D'autant plus quand on voit qu'à présent, les pays développés et ne font pas toujours le nécessaire à 100% (combien de personnes jettent encore leur déchets dans la nature, rien qu'en France )


Concernant les entreprises, je pense que l'effort doit être vraiment global et sur les 2 niveaux. Grandes entreprises ET particuliers. Au contraire de toi, je ne pense vraiment pas que l'un penche plus dans la balance que l'autre.
Parce que le particulier est concerné sur énormément de niveaux différents : constructions d'habitation, pollution, respect de la nature à petite échelle, déchets, consommation d'énergie, surpopulation, etc
Les grands groupes c'est surtout la consommation d'énergie et la pollution.


Concernant mon aboutissement et le tien sur les réflexions écologiques, oulaaa, je ne pense pas avoir la science infuse. Je me pose surtout beaucoup de questions mais je ne suis pas certaine d'être incollable sur les connaissances.



Les autres girls! vous en pensez quoi ? Vous vous en foutez ? Vous êtes résignées ? Vous pensez que ça nous concerne pas ? Avez-vous un sujet de prédilection ? (le respect de la nature, la faune, la flore, la construction, les déchets, la pollution, la biodiversité, la surpopulation, le réchauffement climatique ?) Celles qui ont des enfants, ça ne vous fait pas peur de savoir qu'à 50 ans vos enfants risquent d'être sur une terre à 80% inhabitable ?

Je ne retrouve pas la carte détaillée mais en gros, en 2070, les zones habitables sur Terre ressembleront à ça (si on continue sur notre lancée actuelle) : l'extrême nord (en vert) et l'extrême sud (en vert également).

Je passe vite fait juste pour dire que j'ai regardé le film "Legacy, notre héritage" (il y a plus de deux semaines, mais je prends jamais le temps de venir développer mon avis ).

J'ai été particulièrement sensible aux données sur la surpopulation pour ma part. J'ai été presque choquée quand YAB dit à un moment que quand il était jeune, il y avait 2,5 milliards d'habitants sur Terre et qu'on est presque trois fois plus aujourd'hui. Je me rendais pas compte que ça allait si vite.
Moi qui commençait à me dire que j'aimerais bien avoir deux ou trois enfants, quand j'ai terminé le film, je me suis dit que je n'en aurai jamais finalement
Et pour le coup, je comprends totalement ton point de vue, Sweet, sur le côté "égoïste" de faire des enfants (d'un point de vue écolo, et du point de vue des enfants à qui l'on va imposer de vivre dans ce monde).
(Mais ne vous vexez pas les Girls maman ou désireuses de l'être, moi non plus je n'ai pas totalement renoncé à la maternité malgré ce que je dis là, et je ne me permets absolument pas de juger les aspirations de chacun!).

Souvent je dis (à mon copain ou à mon entourage proche) que j'ai tellement peu d'espoirs en l'humanité (d'un point de vue écologie, social, politique), qu'on a tellement tout gâché, que je voudrais que l'humanité toute entière s'éteigne, pour laisser la planète et l'univers tranquilles. Que je voudrais que tout s'arrête, si possible sans souffrance, mais qu'on a fait notre temps et qu'il faudrait qu'on disparaisse maintenant. Désolée pour le pessimisme et le côté assez extrême de ces propos mais il m'arrive réellement de le penser très sincèrement (pourtant je vous assure que de manière générale, je suis plutôt heureuse et contente de vivre ) .
Et c'est un peu cette sensation que j'ai en regardant le film, même si la fin se veut un peu optimiste.
Je ne sais pas si on réussira à inverser la tendance en fait.
D'un côté, il y a de plus en plus de personnes qui prennent conscience de la situation, des initiatives cool qui se mettent en place, de plus en plus de soulèvements et de mouvements en faveur de l'écologie, et en même temps j'ai l'impression que les choses n'avancent pas tant que ça, que les scientifiques continuent de tirer la sonnette d'alarme parce que tout ça ne suffit pas, que les infos sont toujours catastrophiques... Je sais pas vraiment quoi en penser.

Au passage, j'ai été assez déçue par contre que YAB dise avoir confiance et penser sincèrement que les COP sont utiles et que les dirigeants qui y siègent font de leur mieux. J'ai plutôt tendance à penser qu'il s'agit d'énormes mascarades dont les objectifs ne sont jamais tenus sans la moindre compensation derrière, avec beaucoup de blabla mais jamais d'action.

Pas de soucis, je prends aussi beaucoup de temps pour te répondre haha.

Je suis étonnée que ça soit le film qui t’ait sensibilisé à la surpopulation car déjà quand on est née, (genre dans les années 90) la terre était surpeuplée ! (Je veux dire, on en parlait déjà quand on était enfant). C’est un problème majeur pour la planète (ou devrais-je dire pour notre survie   ) au delà de notre mode de consommation. Je veux dire même si on consommait raisonnablement, il n’y aurait toujours pas assez de ressources pour tout le monde.
Après sur la question, j’ai aussi entendu des discours « rassurants » qui disaient que la population se régulerait naturellement (la scientifique expliquait très bien cela, malheureusement j’ai oublié de quelle manière), à l’opposé de ça, d’autres disent que oui, la croissance de la population ralenti, finira par se stabiliser puis diminuer mais qu’il sera déjà trop tard. cet article par exemple
A côté de ça, certains pensent que ceux qui évitent de se reproduire sont des personnes conscientes du problème écologique et que ne pas se reproduire, incite à maximiser la population inconsciente sur Terre. Je suis moins adepte de cette théorie, personnellement.
Et enfin quand je lis « si on ne se reproduit plus, qui va payer nos retraites ? » je me dis qu’on est bien loin de la conscience collective...   le soucis c’est qu’on a effectivement, des personnes conscientes et d’autres qui pensent que foutus pour foutus, y a plus rien à faire, ou d’autres qui sont carrément dans le déni. (Genre « oh c’est pas du tout de notre faute si la planète se réchauffe, c’est naturel »)

Concernant ton deuxième paragraphe, on inversera JAMAIS la tendance. Désolée de te le dire. C’est prouvé et reprouvé, c’est impossible. On peut juste limiter la casse, rendre la pente plus douce.
M’en parle pas pour l’humanité, j’en pense la même chose,  même si je l’assume pas tout à fait. J’ai souvenir d’un restaurateur qui disait « une bonne troisième guerre mondiale pour renouveller tout ça, on serait tranquille » qu’on regardait de travers, en le traitant de fou et maintenant je m’entends penser quasi la même chose. (En pensant que le recul des naissances du covid + les décès ça permet de réguler tout ça )

Concernant les COP j’avoue ne pas avoir plus d’avis que ça. Même si je pense que les enjeux économiques primeront toujours !

Je me demande souvent si je suis trop pessimiste sur le sujet ou si les autres sont trop optimistes...
Aussi, j’avoue être beaucoup plus consciente des problèmes depuis que j’ai déménagé car je trouve que les problèmes planétaires se voient bien davantage (j’ai toujours de la peine à voir la végétation ressembler à de la paille l’été, voire les cours d’eau se vider dans leur intégralité, constater les insectes tropicaux remonter). Du coup, je me demande également si les personnes habitant en ville ou dans des zones où les changements ne sont pas aussi flagrants, sont de ce fait forcément moins sensibilisées, globalement.

Sujet d’actualité du jour : Vous avez entendu parler de ce projet de stock de sperme d’espèces sur la lune ? Un avis sur la question ?
J’ai l’impression qu’on est plus foutu qu’on ne le pense et que certains préparent la suite...
Et par ailleurs, ça me déprime encore plus qu’on aille dévaster d’autres planètes quand on est pas foutu de prendre soin de la nôtre

Je suis tombée sur une infographie intéressante sur le sujet.
En fait, une grande partie des personnes pensent savoir précisément ce qu’il faut faire pour lutter contre le réchauffement climatique, sauf que quand on compare les mesures qu’ils pensent les plus impactantes, ce sont les moins « utiles ».



Tout ça pour en venir au fait que je pense qu’ily a encore un manque d’information sur le sujet.
Est-ce que vous le constatez aussi pour vous même ou dans votre entourage ?
Pour ma part, je constate très régulièrement que l’écologie est vu comme un truc de bobo/hippie, un mouvement plutôt mal vu par la majorité, quelque chose qui se limite à rouler en vélo, manger du bio, voire vivre dans une cabane au fond des bois. Je remarque que c’est également très souvent limité, dans l’esprit de la majorité, à l’aspect pollution (voiture, usine)

Moi y'a un truc qui me dérange dans ce genre d'infographie, mais c'est celui dont je parle déjà depuis le début: le concept de responsabilité individuelle quand on parle d'écologie, vraiment ça me dérange profondément. Je ne nie pas qu'il y en a une, mais c'est tellement loin d'être la part la plus importante du problème.
Cependant, oui, je trouve aussi que l'écologie est souvent vu comme un truc de bobo qui mangent des graines et font des stages natures dans des yourtes.
Mais dans un sens, c'est ça. L'écologie sans anticapitalisme, c'est un hobby (ou "c'est du jardinage", pour reprendre le slogan officiel ). Si on ne voit que le côté individuel, sans militantisme plus profond derrière, bah oui en soi ça se résume à manger bio/végé, trier ses déchets, rouler en vélo ou à l'électrique.


Il y a quelques temps, j'ai lu des planches de BD de Emma qui en parle très bien.
Celles que ça intéressent, sur instagram, emma_clit : il y a une publication récente sur son compte qui traite du dernier rapport du GIEC par exemple (post en 4 parties, dans les tout derniers postés)
Par rapport à l'argument du "il faut faire moins d'enfants", elle dit par exemple que les pays capitalistes développés représentent 16% de la population, et 77% des émissions de CO2; le problème n'étant donc pas la surpopulation, mais le mode de consommation (et de production) des riches. Je suis plutôt d'accord avec ça.
Elle explique aussi pourquoi l'écologie sans anticapitalisme et sans prisme militant ne sert finalement pas à grand-chose, et je trouve son discours très pertinent.

Actuellement Je me pose une question concernant les véhicules.
Dans Strasbourg et sa périphérie, il sera interdit de circuler en diesel à partir de 2028.
Et à partir de cette année, les crit ‘air les plus polluants sont progressivement interdits (peu à peu ils illuminent les crit’aor 5 puis 4 puis 3 etc).

Ma question est : c’est vraiment rentable écologiquement parlant de détruire des véhicules qui roulent encore pour en produire des nouveaux ?
Le fait de détruire qq chose qui fonctionne encore est pas vraiment écolo pour moi (surtout qu’il faut alors produire un nouveau véhicule pour le remplacer), même si ce véhicule est plus polluant qu’un nouveau.

C'est une très bonne question Rachel ! Je n'ai pas de réponse à t'apporter mais bon

Blueyesgirl a écrit:

Ma question est : c’est vraiment rentable écologiquement parlant de détruire des véhicules qui roulent encore pour en produire des nouveaux ?
Le fait de détruire qq chose qui fonctionne encore est pas vraiment écolo pour moi (surtout qu’il faut alors produire un nouveau véhicule pour le remplacer), même si ce véhicule est plus polluant qu’un nouveau.

On est d'accord que c'est anti écologique de détruire quelque chose qui fonctionne encore (que ça soit une voiture, ou autre chose)
Après la question est pertinente concernant la consommation des véhicules dits "polluants" et la fabrication de véhicules moins polluants.
Je pense qu'il faut aussi s'interroger sur le fait que les personnes qui devront se séparer de leur ancien véhicule rachèteront nécessairement du neuf ? Alors là, je parle à l'échelle de la France uniquement : les personnes qui ont de très vieux véhicules ne les gardent généralement pas, par choix. Il est probable que si on ne leur laisse pas le choix, ils se rabattront sur de l'occasion ou un autre mode de transport. Ce qui ne nécessitera donc pas forcément de fabriquer de nouveaux véhicules. Bon, ça c'est la théorie. En pratique, personne n'a de boule de cristal, je pense.
Pour la question du fond : ça me paraît hyper complexe de savoir dans le détail. (j'ai fait des recherches, mais il y a énormément de paramètres à prendre en compte)

Gourmandise a écrit:

Moi y'a un truc qui me dérange dans ce genre d'infographie, mais c'est celui dont je parle déjà depuis le début: le concept de responsabilité individuelle quand on parle d'écologie, vraiment ça me dérange profondément. Je ne nie pas qu'il y en a une, mais c'est tellement loin d'être la part la plus importante du problème.

Je vais redire un peu ce que je disais précédemment, mais vraiment un geste fois 7 milliards, pour moi ça a forcément un impact considérable.

Citation :

Par rapport à l'argument du "il faut faire moins d'enfants", elle dit par exemple que les pays capitalistes développés représentent 16% de la population, et 77% des émissions de CO2; le problème n'étant donc pas la surpopulation, mais le mode de consommation (et de production) des riches. Je suis plutôt d'accord avec ça.

Encore une fois, je ne suis pas d'accord.
Même si l'on consomme peu, qu'on ne consomme pas comme un pays (sur)développé, on consomme quand même. On sait que les ressources sur Terre sont plus que limitées et qu'il y en a pas assez pour tout le monde. Donc même si on mange et on boit juste ce qu'il faut, il faudra quand même des terres et de l'eau pour tout le monde.
C'est idem pour le logement. Alors, là, on se rapproche peut-être davantage des pays développés, c'est vrai : c'est pareil, il faut loger tout le monde. Pour loger, actuellement, en France, par exemple, on a assez de logements pour tout le monde (même si on préfère construire ) mais dans quelques années ? Avec plus de population et moins de place à cause de la montée des eaux ? Où on pourra construire ? Sur les champs et les déserts restants. Plus de construction = moins de terre pour absorber l'eau (sans parler de la destruction des habitats naturels/de la biodiversité) = plus de catastrophes = bis bis répétita. La suite on la connaît.